caroiine-hayeur

Une production Les Filles électriques et Festival Phénomena

Du 12 octobre au 17 décembre 2016

« L’abrazo c’est une connexion et une communication dans un langage non verbal ».
“The best place on earth to be for me, it’s like coming home.”

Vernissage le mercredi 12 octobre à 18h
Démonstration de tango avec Carol Horowitz et Julio Otero à 18h30

Table-ronde / Reportée à une autre date (information à venir)
Deux tables rondes réunissent 4 danseurs et 4 danseuses sur ce qui définit un bon partenaire.
Suivi d’une séance d’Abrazo.

ABRAZO est une proposition en duo de la photographe Caroline Hayeur et de l’artiste interdisciplinaire D. Kimm. L’une capte les mouvements et les atmosphères, l’autre danse depuis plusieurs années et permet une rencontre intimiste avec la communauté du tango. L’objectif : offrir une vision du tango de l’intérieur au-delà des clichés. Cette première collaboration de deux artistes reconnues dans leur milieu respectif rassemble photos, vidéos et textes. Leur recherche a débuté lors d’une résidence à Buenos Aires en 2014 et s’est poursuivie en 2016 dans le milieu du tango montréalais. Leur angle et leur défi : comment traduire le rituel de l’abrazo, mise en relation à la fois physique (manière de se prendre dans les bras) et émotive ?

Caroline Hayeur et D. Kimm abordent le tango en tant que danse sociale et lieu de confluence pour des passionnés issus de divers milieux, différentes générations et classes sociales. Le tango est une danse d’improvisation. Bien que codés, les pas ne sont pas prévus à l’avance. Les soirées se déroulent dans des Milongas (lieux) où les tandas (trois pièces musicales dans un même style) s’enchaînent, entrecoupées de la cortina (pause musicale). Le thème de l’abrazo / la rencontre permet une réflexion sur les rapports d’échange homme / femme, les codes sociaux, la fragilité, le rapport aux normes, la représentation / la mise en scène de soi ou du « nous ».

ABRAZO prend place dans tous les espaces d’Occurrence. La première salle est occupée par une double projection vidéo et une impressionnante série de tirages photographiques présentés dans une cinquantaine de cadres anciens. La deuxième salle accueille une installation immersive. Dans un grand écart, l’ensemble crée un jeu d’échange où s’entremêlent le Nord et le Sud avec des images captées tant à Buenos Aires qu’à Montréal.

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Résolument optimiste, marquée par une expérience de terrain depuis le début des années 90, Caroline Hayeur explore les questions du corps social : convivialité, partage et différences. Sa quête est celle des lieux et des formes de socialisation dans la lignée du documentaire et du portrait humaniste. Elle soude certaines relations en provoquant ou en mettant en relief des situations de proximité. Le corps en mouvement est un des motifs récurrents dans ses séries photographiques : Rituel festif — Portraits de la scène rave à Montréal (1997), Tanz Party (2002), Amalgat – Danse, traditions et autres spiritualités (2007). Le corpus photographique ADOLAND a été présenté dans six lieux de diffusion au Québec depuis 2014. ADOLAND GASPÉSIE — LE FILM : Ma chambre c’est mon territoire est accessible sur La Fabrique culturelle de Télé-Québec.

Caroline Hayeur est membre du Collectif Stock Photo.
www.art.carolinehayeur.com

Active depuis 1987, D. Kimm est connue comme une artiste interdisciplinaire avant-gardiste et audacieuse qui présente des productions hors-norme. Elle a publié quatre recueils poétiques, dont La Suite mongole. Elle a produit le disque Le Silence des hommes, en collaboration avec le guitariste Bernard Falaise. Son duo de performance et musique électronique Mankind (avec Alexis O’Hara) a produit le disque Ice Machine. Elle a aussi réalisé trois courts métrages dont Mlle Clara dompteuse de lapins, en collaboration avec Brigitte Henry. Elle a présenté de nombreux spectacles poétiques dont La Mariée perpétuelle. Son premier spectacle jeune public, Comment j’ai appris à parler aux oiseaux, sera présenté au festival Les Coups de théâtre en novembre 2016.

Kimm est la directrice artistique de la compagnie Les Filles électriques et du Festival Phénomena.

www.festivalphenomena.com